Le rôle de l'avocat

Le rôle de l'avocat. 
  

L’avocat, tenu au secret professionnel, reçoit son client à son cabinet ( ou dans d’autres lieux selon le cas) et prend connaissance de la problématique qui lui est soumise.  

Son rôle premier est de conseiller et d’informer.  

 
Si une procédure judiciaire s’avère incontournable, il tente une conciliation ou une négociation avec la partie adverse, ceci en vue de limiter la durée d’une procédure et son coût.   

L'avocat donne un avis sur l'opportunité d'entamer une procédure judiciaire et sur les chances d'obtenir gain de cause. Rappelons  que l'avocat est tenu à une obligation de moyen et non de résultat. 

Il peut également proposer à son client de recourir à la médiation.  

 
Au cas où aucune solution amiable ne pourrait être dégagée, le rôle de l’avocat est de défendre les intérêts de son client qu’il aura préalablement informé du coût probable de son intervention, de la durée approximative de la procédure et des conséquences en général de son intervention sur le plan de la procédure.  

L’avocat veille à tenir scrupuleusement informé son client de ses prestations.  

 
Tout dossier pris en charge par un avocat ne signifie pas qu’il doive plaider, ce qui est néanmoins souvent le cas.  

La plaidoirie est habituellement précédée d’échanges de conclusions, d’échanges de pièces entre les conseils dans le respect du contradictoire et de la loyauté.  

La plaidoirie consiste à exprimer verbalement devant une juridiction le contenu des conclusions ou des éléments en faveur de son client en vue de convaincre le Tribunal.  

Il est à noter que l’avocat dispose du monopole de la plaidoirie.  

 
A l’issue des plaidoiries, est prononcé la décision contre laquelle il est habituellement possible d’introduire un recours.  
L'avocat  suit l'exécution de la décision de justice prononcée.

Lorsqu’il clôture son intervention, l’avocat transmet à son client son état de frais et honoraires pour l’ensemble des prestations accomplies, état qu’il établit avec la juste modération qui s’impose et qui tient compte de la difficulté du dossier à traiter, de l’importance du litige, de résultat obtenu et des paramètres contenus dans le document d’informations qu’il aura pris la précaution de fournir à son client au moment de son intervention.    

  

L’avocat pourra toujours néanmoins refuser la prise en charge d’une affaire si cette dernière ne lui parait pas « juste, en son âme et conscience », comme d’ailleurs relaté en sa prestation de serment. Homme ou femme de parole, ledit serment l’accompagnera ainsi tout au long de sa carrière.